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«Nous avons besoin d’outils et de stratégies de pouvoir guider l’acteur politique hors du terrain de l’hésitation et de la crainte », Amina Bouayach

Une délégation du Conseil national des droits de l’Homme, conduite par Amina Bouayach, présidente du Conseil, participe au 8ème congrès mondial contre la peine de mort qui se déroule du 15 au 18 novembre 2022 à Berlin.

Intervenant à la séance d’ouverture de cette rencontre des abolitionnistes du monde entier, en sa qualité de membre du Comité académique du Congrès, Mme Bouayach a mis en exergue les efforts de la société civile, visant à mieux investir le champ du débat public et faire entendre sa voix en vue de l’abolition de la peine de mort.
« Le combat de la société civile sur la question est d’abord une démarche visant à rendre ubiquitaire le refus du meurtre légal par la mise en lumière de différentes zones d’ombre qui légitiment la vengeance par le droit », a-t-elle dit.

Pour la présidente du CNDH, les abolitionnistes ont « besoin d’outils, de techniques et de stratégies pour faire face, sur tous les fronts, politique, juridique, culturel, de manière holistique et pluridimensionnelle, au discours erroné de ceux qui s’opposent à l’abolition ; et afin de pouvoir guider l’acteur politique hors du terrain de l’hésitation et de la crainte vers celui de l’audace, de la raison et de l’humanisme ».

Il s’agit de définir les priorités stratégiques devant servir de tableau de bord « pour notre mobilisation, partager les processus pour l’abolition, coordonner les actions de plaidoyer et soutenir le travail des acteurs abolitionnistes en mettant en lumière les enjeux dans leur région, en leur offrant un contenu pratique », a souligné la présidente du CNDH.

Et Mme Bouayach de conclure que ce « 8ème congrès, chers est une fois encore, un moment d’une portée exceptionnelle, contre la peine de mort, nous sommes fiers de nous confirmer, en tant que mouvement universel pour la protection du droit suprême, le droit, le droit à la vie ».

Le 8ème congrès mondial contre la peine de mort, organisé par "Ensemble contre la peine de mort", réunit cette année 1300 personnes dont 600 en présentiel de 130 nationalités. Ce congrès se tient dans un moment crucial, entre les moments du vote préliminaire et le vote définitif pour le moratoire sur l’application de la peine de mort aux Nations unies. Rappelons qu’actuellement, 50 Etats appliquent toujours la peine de mort dans le monde et 126 ont signé le moratoire contre l’application de la peine capitale.

L’action mondiale s’oriente cette année vers les jeunes pour les convaincre et les orienter vers l’abondant de la peine de mort. C’est dans ce cadre que le CNDH parraine deux jeunes artistes en herbe, de l’école des beaux-arts de Casablanca. Aya Imrani Jamali et Mahmoud Kaghat qui avaient contribué à la réalisation de l’ouvrage « Dessine-moi l’abolition », feront une performance artistique dans le village de l’abolition tout au long de la durée du congrès. 

La délégation du CNDH est composée de Mustapha Nejmi, conseiller auprès de la présidente et de Amina Salhi, directrice de la communication du CNDH. M. Nejmi fera une intervention le 18 novembre sur le thème « Institutions nationales des droits de l’Homme, société civile et lutte pour l’abolition de la peine de mort ».

Télécharger l'intervention de Mme Amina Bouayach